La minute culturelle: La folle journée à Nantes

Pour tous ceux qui pensaient que ce blog n'est qu'un journal de bord égocentrique et superficiel, voici un peu de culture locale! Certains mauvais esprits se disent déjà: la culture c'est comme la confiture, moins on en a plus on l'étale. Laissez moi mettre les choses au clair: on peut très bien être fan des Tragédies (paix à leurs âmes), se trémousser sur les dance floors le samedi soir, et apprécier un bon concert de musique classique. Ce n'est en aucun cas incompatible!

Je commencerai donc par rappeler que la Folle Journée est un événement culturel unique. Son concept est de proposer à un large public, dans un lieu unique, une vision aussi exhaustive que possible des oeuvres d'un compositeur (voire d'une famille de compositeurs), dans un esprit à la fois convivial et de haut niveau. 1995 - Naissance à Nantes d'un événement culturel incroyable en musique classique, concept imaginé par René Martin, directeur du CREA (centre de réalisations et d'études artistiques), et dénommé "la Folle Journée" (clin d'œil à Mozart puisqu'il s'agit du sous-titre des Noces de Figaro). L'objectif de René Martin est que la musique soit accessible à tous les publics (politique tarifaire très incitative). L'originalité du festival est de pouvoir écouter dans une unité de temps et de lieu l'ensemble de l'œuvre d'un compositeur ou d'une famille musicale, les oeuvres étant jouées dans leur intégralité par les plus grands artistes du répertoire concerné.

Vos reporters-puffys préférées, Claire et Emilie, ont eu la chance d'obtenir des places au concert d'Anne Quéffelec, pianiste bretonne qui a promené ses doigts sur les pianos du monde entier.

Ce qui nous a le plus surprises durant le concert, c'est que personne n'applaudissait entre les morceaux! Il y avait donc des gros blancs, que le public croyait bon de combler avec quelques toussotements forcés. C'était très gênant. Comme vous pouvez le constater, la lumière dans la salle était plus que tamisée et de nombreuses personnes fermaient les yeux pendant qu'Anne Queffélec jouait. Emilie en a donc déduit qu'il ne fallait pas applaudire pour ne pas réveiller les spectateurs! En tout cas, ce qui ressort de cette nouvelle expérience musicale, c'est qu'un petit concert de musique classique, c'est bien sympathique! Alors, avis aux amateurs et à l'année prochaine pour la Folle journée 2008!